Encore un Ramadan « Hors de prix » en Algérie

Encore un Ramadan « Hors de prix » en Algérie

Les prix des légumes, des fruits et de la viande des deux types sont connus pour augmenter de manière insensée ces jours-ci, alors que le prix des pommes de terre a continué d’augmenter à des niveaux records, après que le prix d’un kilogramme a dépassé 140 dinars, avec une forte probabilité que son prix continue à monter au cours des prochains jours à l’approche de l’Aïd al-Fitr.

Dans la plupart des marchés, on peut observer que le prix de la viande « d’agneau » atteignait 2000 dinars, alors qu’il était de 1800 dinars il y a 48 heures, où les commerçants attribuaient la raison au manque de fourrage et au prix élevé de celui-ci, ce qui a entraîné une augmentation du prix du kilogramme. Pour ce qui est du poulet, son prix a atteint 460 dinars, avec une forte probabilité qu’il atteigne 500 dinars dans les prochains jours.

Les prix continuent de battre des records… et les Algériens sont sous le choc

Les citoyens ont décrit les hausses des denrées alimentaires, notamment les fruits et les légumes consommation pendant le mois de Ramadan comme imaginaires, soulignant qu’ils ne sont pas en mesure de les confronter. Ils ont demandé au ministère du Commerce de prendre des mesures pour contrôler le marché, car il est déraisonnable que le prix d’un article change en 24 heures de plus de 200 dinars.

Quant aux prix des autres légumes, le prix des poivrons a atteint 220 dinars, les tomates 150 dinars, les courgettes  130 dinars, et les oignons 80 dinars.

En ce qui concerne les prix des fruits, les prix sont stables, mais malgré cela, ils restent élevés, où le prix d’un kilogramme de dattes,  est à partir de 160 dinars, et de bananes, est encore à plus de 400 dinars.

Ces augmentations du coût de la vie démontrent que la situation socio-économique en Algérie est de plus en plus déplorable. Et pour cause, les salaires des Algériens augmentent moins vite que les prix. Et par conséquent, le pouvoir d’achat des Algériens chute sans cesse à cause de cette situation qui est aggravée par les problèmes financiers et économiques auxquels fait face l’Algérie depuis plusieurs années.

 

Chérif LAIB

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