L’Algérie éliminée de la Coupe du monde : Quelle solution après le fiasco ?

L’équipe algérienne de football n’a pas réussi à atteindre la Coupe du monde, après avoir été incapable de surmonter l’obstacle de l’équipe du Cameroun lors du match retour du tour décisif qui s’est joué à Blida, sur fond de scandales d’arbitrage dont le héros est l’arbitre gambien Gassama.
Le tremblement de terre qui a frappé le football algérien après l’élimination de la Coupe du monde, et ses effets seront désastreux, et le début a été avec la démission du président de la Fédération algérienne de football (FAF), Charaf-Eddine Amara qui a assumé toutes ses responsabilités, et a préféré partir sa place à une autre figure pour boucler le parcours et préparer les prestations à venir, et le début se fera après des mois avec les éliminatoires de la Coupe d’Afrique prévues à l’été 2023 en Côte d’Ivoire, et il pourra aussi atteindre la retraite d’un nombre important de joueurs de plus de trente ans, tels que Mbolhi, Mandi, Benlamri, Taherat, Guedioura, Feghouli et Slimani… et laisser la place à une nouvelle génération menée par Zorgane, Amoura, Awafi, Bouadoui, Touba et d’autres qui seront encadrés par des joueurs expérimentés tels que Mahrez, Benrrahma, Bennasser et d’autres qui ont prouvé leurs hauts talons et leur capacité à fournir le meilleur dans les années à venir.
Pourtant, la question que tout le monde se pose encore est celle de l’avenir du sélectionneur Djamel Belmadi, qui avait déclaré lors de la conférence de presse qui a suivi la rencontre contre le Cameroun après avoir raté le but des qualifications pour la Coupe du monde, et dit franchement : « Quand le jour viendra quand je serai sûr que je ne pourrai pas fournir l’addition, je me retirerai sereinement, je réfléchirai bien à cette question dans les prochains jours, le plus important est que l’équipe nationale soit forte dans les années à venir », un signe qu’il est encore au stade de la réflexion, d’autant plus qu’il trouve un consensus pour reste.
Le président démissionnaire, Charaf-Eddine Amara, lui a demandé de continuer, et même le président par intérim Mohamed Maouche a confirmé qu’il le contacterait pour le convaincre de la nécessité de poursuivre son travail avec une nouvelle génération de joueurs, afin de construire une équipe solide qui puisse obtenir des résultats positifs, le ramener sur le chemin des victoires, comme cela s’est produit en 2019, en remportant la Coupe d’Afrique des Nations, et effacer les résultats négatifs enregistrés récemment dans la Coupe d’Afrique qui s’est jouée au Cameroun et l’échec lamentable de ne pas participer à la Coupe du monde au Qatar.
Quelles solutions !!!
Ce qui se passe dans le football algérien, nous fait lancer un appel de détresse aux responsables des sports nationaux pour qu’ils préparent un nouveau plan de route, pour remettre le football algérien dans son bon chemin, et le début est en invitant toutes les personnalités qui peuvent aider et accompagner toutes les équipes nationales de revenir à leur vrai niveau, et convaincre les joueurs bi-nationaux de réincarner la robe nationale, surtout après le départ à la retraite de nombreux joueurs actuels.
Le nouveau président de la Fédération algérienne de football, qui sera élu au bout de deux mois, comme le stipulent les lois, va se retrouver face à de grands défis, d’autant que notre football a beaucoup décliné à cause de l’intransigeance de certains responsables qui lui ont fait perdre son lustre, et l’a ramené à zéro, et ce malgré les grandes capacités accordées par l’État.
Notre message aux décideurs.. Nous devons chercher des personnalités du football qui peuvent envoyer de la diplomatie sportive. Il est déraisonnable que les Algériens soient absents des instances internationales et que le football algérien soit lésé dans son propre jardin, à cause des décisions improvisées de certains les responsables du football qui ont mis en place la politique de la terre brûlée dans notre football, et mis en faillite la trésorerie de la « Faf », et ils sont partis de façon incontrôlable.